eaux vives du quercy

Faune aquatique du ruisseau le Palazat : le gardon, le goujon, l'anodonte, la corbicule, les écrevisses

Le gardon, Rutilus rutilus
Gardon, Rutilus rutilus Gardon Rutilus rutilus Le gardon Rutilus rutilus Ce poisson vit habituellement dans les cours d'eau lents ou les étangs alors que le Palazat de Dégagnac est plutôt rapide. On peut imaginer que ce spécimen s'est échappé du plan d'eau de Dégagnac.
Le goujon, Gobio gobio
Le goujon du Palazat, dans la vallée de Dégagnac Le goujon Gobio gobio
Le goujon est un petit poisson de fond, il aime chasser au pied des chutes d'eau. il lui faut une eau claire et fraîche.

 
La moule d'eau douce, Anodonta cygnea
Moule d'eau douce Anodonte des cygnes (Anodonta cygnea) Ces spécimen d'anodonte des cygnes étaient visibles lorsque le plan d'eau de Dégagnac a été partiellement vidangé en décembre 2017. Ce bivalve filtreur est particulièrement utile dans les étangs puisqu'il filtre le plancton, contribuant ainsi à épurer l'eau puisque le plancton (zooplancton et phytoplancton) se développe grâce aux matières nutritives présentes dans l'eau. Sa biomasse (sa chair) est ensuite exportée hors du plan d'eau par ses prédateurs : le ragondin, les rats, les canards, le héron.
Ce n'est pas cette espèce qui fournit les perles d'eau douce, mais la petite mulette (Margaritifera margaritifera) qui vit dans les eaux courantes sans vase.
La palourde asiatique, Corbicula fluminea
La palourde asiatique ou corbicule (Corbicula fluminea) Ce coquillage aurait été introduit en europe par l'aquariophilie. Elle est considérée comme espèce invasive tant elle se multiplie facilement. Comme l'anodonte, elle filtre le plancton. La corbicule a les mêmes prédateurs que l'anodonte des cygnes.


 
Les écrevisses
Ecrevisse Orconectes limosus L'écrevisse est la reine des cours d'eau, elle niche sous les pierres, dans les amas de branches, les souches, les racines des arbres, dans des terriers creusés dans les berges. L'écrevisse fait un travail irremplaçable de nettoyage, c'est une nettoyeuse de 1er ordre. Omnivore, elle débarrasse le ruisseau des cadavres, elle consomme les végétaux morts ou vivants.
L'écrevisse s'attaque à tout ce qu'elle peut attraper : vers, débris, algues, oeufs de batraciens, mollusques, pontes de poissons, larves d'insectes, végétaux en décomposition.
Malgré ses nombreux prédateurs (ragondins, rats, héron, canards) elle produit une biomasse très importante dans les cous d'eau.
Ici, c'est l'écrevisse américaine Orconectes limosus facilement reconnaissable grâce à ses bandes brunes sur la queue. Sa petit taille (10 cm) est aussi une caractéristique remarquable.
Quoiqu'on en dise, la chair de sa queue est délicieuse et de sa carapace, on fait des bisques du tonnerre de Zeus !

 
Ecrevisse Orconectes limosus mâle On distingue bien sous l'abdoment de ce mâle d'écrevisse Orconectes limosus les deux paires de pseudo pattes qui remontent sous le cephalothorax. Ces deux pattes sont transformées en tubes séminifères.


 
Ecrevisse orconectes limosus femelle avec ses oeufs Cette femelle protège ses oeufs (une cinquantaine) en repliant la queue et en restant soigneusement à l'abri des prédateurs. Les oeufs vont éclore en avril et les larves resteront plusieurs semaines acrochés à la mère.


 
L'autre écrevisse des ruisseaux et plans d'eau de Dégagnac : l'écrevisse de Californie ou écrevisse signal, Pacifastacus leniusculus. On lui donne le nom de signal à cause de la tache blanche à l'articulation de la pince qu'on repère de loin.

Cette écrevisse très dynamique et agressive a supplanté les espèces indigènes et a conquis tous les cours d'eau, jusqu'aux plus reculés ruisseaux du massif central.

Cette conquête s'explique par sa croissance très rapide, sa très grande taille et une particularité anatomique : elle peut aller jeter ses pinces en arrière jusqu'à la queue. Les écrevisses indigènes Astacus astacus et Astacus pallipes peuvent à peine porter leurs pinces à la verticale, l'écrevisse de Louisiane Procambarus clarkii peut porter ses pinces très en arrière mais reste frêle et de petite taille.

Contre les prédateurs, l'écrevisse signal peut se défendre sur 180 degrés, c'est à dire contre tous les prédateurs au desssus d'elle, gare à vos doigts !!


 
L'crevisse de Californie, ou écrevisse signal, Pacifastacus leniusculus
Comptage d’inertébrés : la chaudière : Chironomus plumosus Gammarus pulex Sangsue Porte-bois porte-pierres Larves libellules Sortie parcelle 607 : Gammarus pulex Sangsue Porte-bois porte-pierres Larves libellules Triton Températures relevées le 04/04/2018 à 10 heures : La chaudière : 10° Sortie parcelle 607 : 11°



 

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